Restauration des menuiseries autour de l’autel
Cartouches en bois présentant les armoiries : la structure en bois de ces deux cartouches est très abimée suite à la contamination des vers avec, à certains endroits une perte de matière. En
l’état actuel, ils ne peuvent pas être maintenus. Leur dépose nécessitera de prendre des précautions afin qu’ils ne tombent pas en poussière.
Les armoiries qui sont en place actuellement sont des photocopies des originaux qui ont été récemment retrouvés, et qui sont peints sur du verre.
La proposition de restauration consiste donc à retirer les deux cartouches en bois et de les figer, après traitement par anoxie, pour préserver leur état avec de la résine afin de les présenter
ultérieurement dans une vitrine comme témoin archéologique.
Pour les remplacer, il est proposé une reconstitution en bois de tilleul.
Les armoiries seront consolidées par Sabine de Freitas qui les fixera ensuite sur les supports en bois qui seront dorés à la feuille d’or.
Restauration des peintures découvertes sur l’arc de triomphe.
Lors de leur intervention, les restauratrices ont découvert que les deux côtés de l’arc triomphal avaient été peints avec l’ensemble de la mise en peinture de l’église au 19ème. Ces peintures
avaient été masquées par la suite par des repeints neutres. (couleur violine, image de gauche)
Le dégagement de ces repeints et la consolidation des peintures originelles permettraient de redonner une continuité des décors et un éclat supplémentaire à l’église, d’autant que l’arc
présente un aspect symbolique particulier dans l’iconographie religieuse.
Il est donc proposé de dégager le repeint côté nef (côté chœur c’est déjà fait), de consolider l’ensemble et de traiter les lacunes avec un badigeon de chaux sur les deux côtés afin de restaurer
picturalement ensuite les zones lacunaires sur les deux décors.
Restauration du maître-autel en marbre
Autel
Diagnostic établi par la DRAC et un marbrier : à la première observation, il apparait que la structure métallique qui supporte l’ensemble est oxydée et boursouflée. Par conséquent, l’expansion du métal a provoqué l’ouverture des joints d’assemblages sur les trois faces de l’autel et parfois un éclatement du marbre.
Estrade devant le maître autel
Estrade située devant la façade de l’autel : L'estrade s'est affaissée du fait du pourrissement des lambourdes et du manque d’aération de l'ensemble. La partie centrale du plancher en chêne à
battons rompus présente des manques de matière. La plupart des planches présentent une pourriture en sous face.
Afin de consolider l’ensemble, il est proposé de renforcer sa structure en remplaçant les lambourdes et planches du parquet pourries par du vieux chêne.
Préparation de la tranche 3 des travaux de restauration :
dégagement du maître-autel du retable principal pour réparation.
Les tranches 1 et 2 du chantier de restauration de l'église (assainissement des murs, restaurations des tableaux et peintures murales, restauration du retable principal) étant achevées (fin juillet 2018), la troisième tranche débutera en mars/avril 2019 avec la restauration des retables latéraux (celui de la Vierge côté nord et celui de saint Sébastien côté sud) ainsi que le retable principal et le maître-autel.
Retable de la Vierge Retable principal retable de saint Sébastien
Réunion de chantier le 27 juin 2018, en présence de Sabine de Freitas (restauratrice de peintures murales), Arnaud Bureau (DRAC) et Bertrand Poncelet (menuisier)
Retour des bancs côté nord et installation par Bertrand Poncelet : 26 et 27 juin 2018
Suite des travaux 2ème quinzaine de juin 2018
Restauration des peintures du 19ième siècle: juin 2018
Restauration des peintures des arcs: après nettoyage de la voûte, insérer une couche de peinture violine avant de retoucher les motifs au pochoir ou à main levée.
Restauration du maître-autel: juin 2018
Avant les travaux Nettoyage au coton et à l'eau déminéralisée Injection de caséine pour fixer la peinture restante
Restauration des décors ornementaux de l'intérieur de l'église, de mars à mai 2018.
Piquetage des murs (avril /juin 2017) 3 couches d'enduits (avril/juin 2017) restauration des décors (au pochoir ou à main levée)
Restauration des tableaux muraux de novembre à décembre 2017
saint Paul saint Pierre le baptême du Christ saint Paul de Thèbes
Restauration de la litre seigneuriale en octobre 2017.
Armoiries traduisant l'alliance de Jean III de Scépeaux et de Louise de La Haye-Passavant, sa seconde épouse (milieu du XVème siècle)
Restauration du porche roman se situant à l'intérieur du porche actuel. mai 2017
Afin de mettre en évidence la litre funéraire de la petite sacristie, le plafond XIXème a été dégagé et remplacé par un plafond rampant en sous pente de la toiture.
Les travaux ont été réalisés par le menuisier Bertrand Poncelet qui intervient régulièrement avec l’équipe du conservatoire Muro Dell’Arte.
Le plafond est constitué de planches de peuplier ; entre chaque planche un espace de dilatation est aménagé et recouvert par un joint de bois, pointé au clou forgé sur les chevrons existants de
la toiture.
Lors de la finition des murs de la petite sacristie, et après que la litre funéraire (peinture murale) ait été restaurée, les restauratrices appliqueront un badigeon de finition, permettant
à ce plafond de bien s’intégrer dans l’ensemble.
Ce travail a été réalisé de mains de maître par Bertrand Poncelet qui a une grande expérience dans la restauration des monuments historiques, et qui a le sens du détail : il fait appel au dernier
fabricant de clous forgés à la main !
Les travaux ont débuté ce lundi 10 avril 2017.
Le Conservatoire Murro dell'Arte dirigé par Sabine de Freitas s'attaque à la 1ère tranche des travaux.
Tout d'abord, les enduits en ciment posés à l'intérieur de l'église, à l'origine des dégradations des fresques, seront ôtés. Alexandre Cadena, spécialiste des maçonneries traditionnelles, est en charge de ce volet des travaux. Il est accompagné par 2 stagiaires inscrits à la Mission Locale de l'Antenne Sud Mayenne. L'objectif de leur stage est de s'initier aux techniques de restauration du patrimoine bâti.
Autre volet de cette 1ère tranche de travaux : la conservation et la restauration des décors de la fin du Moyen Age se trouvant dans un petit local accolé à la sacristie. Certains des décors sont masqués par plusieurs couches de chaux, et d'autres sont cachés en partie au dessus d'une voûte de bois construite au XIXème siècle. Dans un premier temps, la voûte a été décaissée permettant de rendre visibles les peintures murales médiévales. Ensuite Sabine de Freitas restaurera ces peintures. Enfin, Bertrand Poncelet, menuisier pour le Conservatoire Murro dell'Arte réalisera un plafond rampant remplaçant la voûte, mais posé plus haut de manière à rendre visible l'ensemble des peintures.
Dernier volet de cette 1ère tranche: la restauration et la mise en valeur de l'arc roman daté du XIIème siècle.
Les deux photographies des restaurateurs au travail sont celles de Dominique Vernier du Conseil départemental de la Mayenne : © Dominique Vernier/CD53.
Après que les travaux aient réellement démarré le 10 avril, la municipalité de Bouchamps a invité les financeurs, les élus et les habitants de la commune à participer à l’inauguration officielle
des travaux de restauration.
Le maire de Bouchamps a pu remercier de leur présence Mme Elisabeth Doineau, sénatrice de la Mayenne ; Mr Philippe Henry, maire de Château-Gontier et Vice Président du conseil Régional
représentant Mr Bruno Retailleau ; Mr Olivier Richefou, Président du Conseil Départemental de la Mayenne ; Mr Alexandre Lanoë conseiller Départemental et président de la commission départementale
« Culture et Patrimoine » ; Mr Vincent Saulnier, conseiller Départemental du canton. De nombreux élus et maires des communes étaient également présents dont Mr Patrick Gautier, Président du Pays
de Craon.